Un toit plat réalisé sur le haut de votre logement, aménager une terrasse, exploiter l’ensemble de votre étage en augmentant la superficie de votre logement ou bien choisir un espace exclusivement réservé à l’installation de panneaux solaires producteurs d’énergie solaire. Un toit plat ne demande aucun permis de construire et peut transformer les projets d’architecture et d’agrandissement de votre maison.
Les types de toiture-terrasse
Toit-terrasse, plat, à pente nulle : autant de termes qui renvoient aux toitures dont l’inclinaison est inférieure à 15 %. Longtemps réservées aux logements collectifs et autres immeubles d’entreprises, ces options se développent dans les constructions individuelles modernes. Reste une préoccupation primordiale : l’étanchéité du toit.
La toiture-terrasse convient davantage, à l’origine, aux régions de faible pluviosité. Mais les progrès en matière d’étanchéité et de matériaux de couverture ont démocratisé depuis longtemps cette construction.
- Le toit à pente nulle : avec une pente inférieure à 1 %
- Le toit plat : avec une pente de 1 à 5 % en général
- Le toit rampant : avec une pente de 5 à 15 % en général
- Les toitures inaccessibles : accès limité à l’entretien et les réparations
- Les toitures à zone technique : elles abritent des équipements techniques, comme les machineries d’ascenseur. Il est possible d’y circuler pour entretenir ou réparer ces appareils.
- Les toitures accessibles : les piétons peuvent y circuler sans problème
- Les toitures circulables : outre les piétons, les véhicules (légers ou lourds) peuvent aussi y circuler et y stationner
La composition d’une toiture-terrasse
- L’élément porteur : la structure de base, résistante et stable, pour supporter les charges de la toiture. Il peut s’agir de béton, sous la forme de dalles de béton armé, de béton précontraint ou de panneaux de béton cellulaire armé. L’élément porteur peut aussi être en acier, comme dans le cas des bacs nervurés. Plus rarement, les professionnels peuvent utiliser du bois dans le cas de toitures qui n’ont pas à supporter de lourds poids.
- La forme de pente : elle permet l’écoulement de l’eau de pluie vers le réseau d’évacuation. Cette partie est souvent réalisée à partir de béton également.
- Le support d’étanchéité : comme son nom l’indique, il sert à recevoir le revêtement d’étanchéité lui-même. Les professionnels utilisent souvent des panneaux rigides, en laine minérale (verre, roche) ou en mousse plastique par exemple. Ils permettent en plus l’isolation thermique.
- Le revêtement d’étanchéité : il empêche l’infiltration de l’eau. Ce revêtement se pose sur toute la surface de la toiture-terrasse. Il peut être en asphalte, un mélange de roche et de bitume. L’asphalte est coulé en deux ou trois couches, sur des pentes jusqu’à 3 % en général. L’étanchéité peut être directement en bitume, sous la forme de lés mis en œuvre à chaud ou à froid. Dernière option : les revêtements en polymère, présentés en lés ou sous forme liquide.
- La protection : elle réduit les méfaits du soleil, de la pluie, du passage des piétons ou véhicules sur l’étanchéité. Elle peut être intégrée directement au revêtement ou bien ajoutée à part.
L’entretien de la toiture-terrasse
Pour éviter les soucis d’infiltration et la dégradation du revêtement d’étanchéité, une surveillance régulière de la toiture-terrasse est nécessaire. Confiez cette tâche à un professionnel. Il peut vérifier le bon état du toit et la bonne évacuation des eaux de pluie, nettoyer la surface ou encore retirer les éventuelles mauvaises herbes. Au besoin, il peut vous conseiller une réfection du revêtement d’étanchéité.